Temoignage d’Angeline Baillon, infirmiere benevole pendant la Grande Guerre

Temoignage d’Angeline Baillon, infirmiere benevole pendant la Grande Guerre

redige avec Francoise Deforge sa petite fille

I  l’instant des realises, faire mes grands parents et mon pere, alors age de sept ans, habitaient une maison, juste derriere l’eglise. Ils etaient l’ensemble de 2 employes au service de cette meme eglise.Mon grand-pere Moise etait charge de le entretien et de sa deco interieure. Il s’occupait egalement de l’entretien du jardin.Ma grand-mere, Marie-Louise Angeline s’occupait du patronage.

“Sur la photo du jardin militaire, on voit votre homme en civil, pres d’une brouette ainsi que l’arrosoir. Ce personnage devra etre mon grand-pere Moise qui etait jardinier”

Des les premieres rumeurs une guerre, elle se met a rediger votre journal dans lequel elle relate des realises quotidiens se deroulant au Crotoy.Les debuts une guerre se revelent fort meurtriers. Les premieres victimes commencent a affluer et quelque peu partout, on commence a requisitionner des etablissements Afin de en faire des hopitaux militaires.A la mi-decembre 1914, un general vient s’informer Afin de en installer un au Crotoy.

Ceci explique la construction d’hotels importants et pratiques, du Casino ayant donc ete requisitionnes au cours de la Grande Guerre.

Notre Grand Hotel et le Casino avaient votre acces direct concernant ma plage.

Elle s’engage tel infirmiere benevole (bien qu’elle n’ait aucune competence dans votre domaine) aupres des soldats, a qui elle va prodiguer pendant 2 annees, des soins et surtout un tantinet de reconfort, via des petites attentions bien modestes mais qui ont ete droit au c?ur de ces soldats.

Je vous livre ces quelques lignes (dans ses petits carnets, Angeline relate, au jour le jour, des faits ayant rapport a Beyrouth mais aussi a sa vie personnelle… C’est pourquoi je n’ai retenu que des extraits de son journal). Elles paraissent un temoignage, parmi bien d’autres, en participation de bien a chacun a l’amour et a la defense en Patrie.

Naturellement, Angeline ecrit comme celle-ci parle, sans faire attention a l’orthographe. Je vous livre le temoignage « tel quel » pour ne pas le trahir.

Les photos qui illustrent cet article font part de nos albums de famille. Elles appartenaient a la grand-mere,puis a mon pere. Je suppose qu’un photographe passait d’hopital en hopital Afin de prendre des photos.

Dans son recit, la grand-mere ecrit : « mai 1915 . aujourd’hui il fera assez bon, l’on a sortit les malades dans la cour. Mr Marmuse veut les faire photographier. Un peu plus loin, elle parle de la blanchisserie qu’on a installee dans une serre. . L’on aura lieu photographier demain en tenue de travail avec les bacquets entrain de laver. La partit reste remisse, nous n’avons pu avoir la photographe car i§a reste partit a Abbeville. »

Ces photos de groupe ont du etre prises au patronage, batiment attenant a l’eglise et ou il y avait des serres. Mon grand-pere etait, ou autre, jardinier et avait fera monter des serres.

Les rumeurs avant la guerre. Tout le monde en parle…

22 juillet – Aujourd’hui une chauffeur nous parle une guerre, il nous devoile que son patron avait devoile qu’on allait avoir la guerre, Moise lui devoile il est tonque ce patron. Je ne dit nullement qu’on ne l’aura, mais toujours pas si vite que cela… Notre chauffeur nous avait parlait de la guerre il nous en parle i  nouveau, il nous dit que non patron en avait encore parlait, qu’il allait meme deplacer son argent qu’il a a Paris. Moise devoile il a peu etre raison tout de meme car en attendant plusieurs fois 1 mot via ici par la c’est dans la situation, de venir plus vite qu’on ne crois.

L’entree au combat. L’inquietude en population. On fait des provisions. Mes soldats partent… avec des chocolats.

A force d’en parler de la guerre ca y es aujourd’hui 2 aout – Declaration de guerre. …Moise etait part Realiser un petit tour a la mer, il rapplique en frequent en disant il a evoque bon hier une chauffeur d’oto. Moise cour a la mairie on lui donne ordre de sonner la cloche Afin de avertir. Tout nos baigneurs reviennent tous en mer tout affolees nos unes disent Mathieu va partir, il est des premiers heures sur le livret militaire, d’autres c’est mon gamin, mon fiance, tous cours de droite et de gauche, des permissionnaires sont oblige de partir.

Tous le Crotoy reste affolee car tout les baigneurs parle l’ensemble de de repartir, la saison reste fini, et vers le soir train, moi j’ai la baigneuse celle-ci a eveille ses bambins pour prendre le train de 10 heures, j’ai eu beau lui dire d’attendre le lendemain puisque son mari devais venir dans la matinee comme bien les dimanches. Beaucoup de nos amis partaient le lundi, M. Dasse, M https://datingmentor.org/fr/rencontres-strapon/. Lecat, M. Desavoy, M. Pery etc. etc. Langlet epicier a Notre ruche votre malgre sa femme a la mort, il a fallut qu’il part, elle reste morte le lendemain.

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